Chers fidèles lecteurs,

L’année 2023 nous a quitté sans changement positif. Les gens continuent de dire que le monde est devenu fou. En réalité ce sont certains gouvernants des puissances internationales, choisis par les multinationales, qui le sont. Le reste ne fait que suivre sous la contrainte. C’est eux les premiers responsables, puisqu’ils ont la force de paralyser les décisions de la majorité des membres de l’Assemblée générale des Nations unies, grâce au droit de veto, qu’ils ont acquis en tant que vainqueurs ,au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Aussi, ils n’arrivent guère à réformer équitablement la gouvernance internationale. Car, ils pensent sauvegarder leurs intérêts en maintenant le statuquo. Par la même occasion, la législation internationale continue d’être violée et chacun des influents, cherche une jurisprudence, même altérée, pour justifier ses atteintes à la Charte des Nations unies..

On est revenu au point de départ où l’anarchie est à l’origine des conflits. Chacun selon son intérêt définit le terrorisme et qualifie à sa guise les crimes de guerre ou ceux commis contre contre l’humanité. Les tensions en Ukraine, Syrie, Yémen, Soudan, Gaza et la liste est longue, nous montrent à tel point les organisations internationales et même les Etats Unis d’Amérique, sont incapables de maintenir la paix et la sécurité internationales. Ce blocage, donne souvent l’occasion, au grand poisson de bouffer les petits poissons ! 

2024 a aussi débuté par la routine habituelle des années précédentes. Même les enfants sont devenus habitués à vivre ou regarder en directe, les répercussions des changements du climat sur notre planète (inondations, sécheresses, séismes, volcans), les famines, les nouveaux virusses, les boucheries à l’encontre les populations désarmées ,les violations des droits humanitaires, les criminalités transnationales, les migrations ou immigrations en hausse vers un monde meilleur .D’autres grands problèmes sont liés à d’autres. Mais à part les discours, nul n’a pu les résoudre et la diplomatie n’a plus la part de lion face aux panoplies de difficultés que traversent les humains.

En attendant, il y a deux cas de figure et pas plus. Soit par les moyens pacifiques en revitalisant un multilatéralisme représentatif au sein de la communauté internationale, basé sur la défense des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies. Soit par la force on aura un troisième conflit mondial, qui pourrait réformer la gouvernance mondiale d’antan, au profit des nouveaux vainqueurs ou ceux qui pourraient survivre! Jusqu’à des dates très récentes, la seule réponse utilisée par les Etats du monde y compris l’ONU, contre les actes de déshumanisations, demeure fort et claire: la dénonciation.

Dans ce numéro de janvier 2024, on partage avec non fidèles lecteurs, la dernière partie du dossier histoire concernant « Les civilisations antiques et la recherche de la hauteur et des cieux », avec un éclaircissement sur le projet de loi sur l’immigration adopté par le parlement français. Gaza prend de l’intérêt dans le volet stratégique et la refonte du Conseil de sécurité des Nations unies est abordée comme thème de géopolitique internationale. Enfin, un dossier de relations internationales, consacré à des questions liées à la diplomatie parlementaire et sera publié en parties.

Je vous souhaite bonne lecture.