Longtemps, le récit historique des nations africaines a été mal présenté au public, dissimilé et raconté subjectivement. Pourtant, dans le passé précolonial dans la grande majorité des territoires africains, il existait des royaumes respectés et reconnus par les populations.

 Au nom du développement certaines civilisations africaines, leurs repères et faits historiques ont été effacés intentionnellement afin de mieux les exploiter. Les envahisseurs qui parlaient de vie tribale ont pourtant trouvé des résistances farouches, qui ont défendu leurs espaces avec le peu de moyens qu’ils avaient face à des conquérants outillés en armes à feu.

Dans les numéros précédents, nous avons partagé nos analyses concernant l’Ethiopie, le Soudan, la Libye et le Niger. Cette fois-ci, il a été jugé de donner un avis réduit sur le diagnostic stratégique du Gabon. Les autres thèmes de ce mois concernent la suite du dossier sur la Libye et une analyse sur la Syrie qu’on commence à négliger. Car, l’Ukraine continue de prendre la part du lion des informations internationales, par rapport aux tensions que vivent les pays du Sud.

Ainsi, dans le cadre de l’étude dédiée à la géopolitique des Etats du Sud en particulier ceux du continent africain, cette analyse consacrée au Gabon, vise à faire connaitre le pays et rappeler aux observateurs que l’Afrique bouge. Elle coïncide avec la fête de l’indépendance, l’organisation des élections présidentielles, législatives et municipales au Gabon et s’achève par l’annonce de la fin d’un régime qui a pourtant gagné les urnes selon la junte militaire qui a pris les pouvoir.

Après trois Etats du Sahel, on sent en Afrique partout le ras-le-bol et le virus des putschs commence à toucher la côte atlantique du continent, dans sa partie équatoriale. Certains Etats, majoritairement constitués de populations jeunes, sans espoir et vivant dans leurs territoires qui sont pleins de contradictions sociopolitiques. La contagion est là et se propage rapidement. Ceci dit à qui le tour en Afrique ?

Enfin, suite à la création de nouvelles  alliances et à la recherche d’un monde multipolaire, il a été jugé très utile de choisir l’exemple du BRICS et de  de donner un avis sur sa  dernière réunion , en république d’Afrique du Sud.