Chers et fidèles lecteurs :
Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2023.
Jusqu’à la fin de décembre 2022, le monde a été marqué par la continuité des conflits, des crises et des maladies. A part l’apaisement des populations des Etats du Sud, créé par la coupe du monde de football, le bilan de l’année écoulée reste négatif.
La Chine qui voulait prescrire à sa population une politique de « Zéro Covid » n’a pas pu éradiquer définitivement la pandémie. Partout dans le monde on signale des cas de ce malheur humain. Pourtant, on dirait que seule la Chine est concernée. Encore une fois on isole la Chine des déplacements en prenant des mesures de sécurité diverses. Avec la guerre en Ukraine la communauté internationale a été emportée par les informations liées à ce conflit.
On a oublié d’autres guerres qui ont perduré dans le temps, pour les hiérarchiser selon les intérêts géopolitiques des puissances. Les régions du Sahel, australe et de l’Est de l’Afrique ont été condamnées à souffrir toute leur vie. Les populations mondiales sont devenues très habituées à voir ou entendre les massacres des populations en République démocratique du Congo, en Ethiopie, Soudan, Somalie, Libye, Syrie et la liste est longue. Sinon la guerre de l’homme blanc est plus importante que le reste des conflits. La guerre hybride a remplacé les autres modes de conflits !
La communauté internationale n’a pas trouvé de solution au changement climatique et jusqu’à présent on a organisé un COP 27 en Egypte, alors qu’on n’est même pas en mesure d’appliquer les mesures prises lors du COP 21 à Paris et le COP 22 de Marrakech. Partout les inondations ou les sécheresses, ont appauvri des millions de populations et la famine est de retour dans plusieurs pays du monde. Pendant la pandémie même les Etats européens ont manqué de certains produits alimentaires et pharmaceutiques.
Avec la crise économique, il est enregistré une flambée des prix de l’énergie et des produits de consommation puis l’inflation a dépassé les 8% dans plusieurs pays du monde.
L’année 2023 s’annonce plus difficile que les précédentes. Les crises sociétales vont encore encourager les populations à descendre dans les rues. Mais les Etats ne sont plus en mesure de les satisfaire. Car tout simplement les caisses sont vides.
Alors que les discours sont orientés vers la multipolarité et la multilatéralité, peut-être la solution la plus probable pour les grands décideurs du monde, est de diminuer le nombre de la population mondiale, via les pandémies ou les guerres !
Zakaria HANAFI
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HANAFI ZAKARIA Docteur en relations internationales, conférencier et expert en géopolitique et sécurité de défense.