Chers et fidèles lecteurs :
Dans ce cinquième numéro mensuel, préparé en plein ramadan, comme à l’accoutumée, notre ami politologue Freddy MULUMBA, partage avec nous un autre entretien, qui nous informe sur une géopolitique des frontières toujours volatile. Cette situation cause des dommages et des souffrances au sein des populations congolaises et particulièrement dans la partie orientale de leur pays. Pourtant la plus grande mission de l’ONU en effectif est en RDC depuis des décennies.
Ensuite, le volet économique est traité par monsieur le PhD Faouzi EL BANTLI. Cette expertise constitue une continuité des conséquences de la crise ukrainienne sur la situation financière internationale et sur celle de la Russie en particulier, touchée par le régime des sanctions. Après, la pandémie et la crise en Ukraine il faut s’attendre à un autre grand problème qui pourrait être à l’origine d’un nouvelle conférence type Yalta.
Par contre la discipline de l’histoire est cette fois-ci, honorée par le PhD Jillali EL ADNANI, historien de renommée, auteur du livre « le Sahara à l’épreuve de la colonisation, un nouveau regard sur les questions territoriales ». Sa participation nous enseigne sur Ahmad at-Tijâni, fondateur de la Tijâniya, considéré ambassadeur de la diplomatie spirituelle marocaine en Afrique subsaharienne et de l’Ouest. Si la Chine a sa route de la soie qu’elle défend depuis 1964 au sein de l’UNESCO, l’Empire Chérifien a toujours eu sa route de caravane depuis plusieurs siècles. Il suffit de savoir la défendre.
Le volet stratégique du magazine contient une première partie d’un dossier dédié à la privatisation de la guerre. Des sociétés militaires privées sont épaulées par leurs Etats pour sous-traiter les tâches de l’armée professionnelle. On a choisi celles qui ont été les plus citées dans le monde. Néanmoins, dans juste quelques décennies, c’est l’intelligence artificielle qui va progressivement les balayer des zones de conflit.
Un petit paragraphe sur le terrorisme, choisi de ma thèse de doctorat afin de le partager avec les lecteurs, qui s’intéressent aux relations internationales et aux sciences sécuritaires. Le cas de la Syrie demeure un cas rare de terrorisme protéiforme. Car, il englobe tous les types et les niveaux de ce fléau. Suivant l’intérêt géopolitique de l’un et de l’autre sur le terrain, on ne sait plus vraiment à qui attribuer ce qualificatif. Autrement dit qui est terroriste et qui ne l’est pas ? Concernant la deuxième partie du dossier géopolitique sur la Turquie, il est traité principalement le retour de cette nation dans la scène internationale. Dans son offensive diplomatique, la Turquie se réfère au glorieux Empire Ottoman. C’est la raison pour laquelle la conclusion de cette partie intègre plusieurs convergences avec sa rivale russe en Eurasie, qui se prend comme héritière de l’ex-URSS et des Tsars.
Zakaria HANAFI
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HANAFI ZAKARIA Docteur en relations internationales, conférencier et expert en géopolitique et sécurité de défense.