En se référant à l’Histoire des Relations Internationales de l’Empire Chérifien, on découvre qu’il a toujours été une puissance diplomatique, depuis son existence millénaire. Il avait un rôle pionnier de premier ordre avec les Etats au niveau régional, continental et international. Le Royaume du Maroc pouvait à l’époque se prévaloir en tant que leadership régional, jouissant d’un positionnement géographique de pays désenclavé et côtier.

Ses contacts avec l’Afrique subsaharienne, l’Afrique du Nord et l’Europe Occidentale ne sont pas venus du néant. Les quelques ennemis du Royaume ont souvent tendance à oublier ou à vouloir ignorer sa place en Afrique, depuis la route des caravanes à nos jours. Notre intervention tente une approche sur le Maroc Etat-nation millénaire, puis ses choix en tant que « Soft power » régional et continental, qui lui donne un rayonnement diplomatique et sans omettre de citer certains indicateurs de sa puissance en la matière du pouvoir du verbe.

 Le Maroc Etat-nation millénaire 

Devenu Etat indépendant du Machrek à partir de 788 après J-C, plusieurs dynasties d’origine berbères ou arabes ont gouverné le pays jusqu’à nos jours et sans interruption, il a été soit un empire, soit un Royaume[1]

Ses relations politico-économiques avec son voisinage africain ont débuté depuis que les routes de caravanes existent. A travers ses relations ancestrales il a développé une géopolitique du sel. Car, il échangeait pendant plusieurs années le sel contre de l’or (soit un pot de sel contre deux en or). Lorsque les portugais ont marginalisé la voie terrestre traditionnelle, la dynastie des Saadiens les a chassés en les suivant jusqu’au Royaume du Ghana. 

Pendant plusieurs siècles l’Andalousie, fondée au départ par un prince Omeyade, a été sous la souveraineté des empires marocains et même après avoir perdu les territoires sud de l’Europe, le Royaume a été en contact étroit avec les empires européens.

Avec le Machrek, le Maroc avait des relations de fraternité, de culture et connu pour sa participation historique dans la libération de Jérusalem au côté de Salah Eddine Al AYOUBI[2]. Dans le chemin de la Mecque, via la majorité des Etats arabes qui sont de passage, reposent beaucoup de religieux marocains, respectés jusqu’à présent par les habitants de ces pays. Ils étaient désormais des diplomates religieux de leur époque.  

Repères historiques  

De prime à bord, en matière d’histoire diplomatique, la documentation marocaine est très riche. Je citerai, à titre de rappel, le Roi Abou Al-Hassan Al Marini de la dynastie des Mérinides[3], qui a échangé des représentations diplomatiques avec l’Empire du Mali pour garantir la circulation des personnes et des biens. De même, le Roi Ahmed Mansour Saadi[4] avait désigné le brillant ambassadeur Abdel Wahid ben Messaoud, à la cour de la Reine Elisabeth Ière d’Angleterre en 1600.

Par la suite, le Roi Moulay Ismail[5] a dépêché l’ambassadeur Abdellah Ben Aicha[6] vers le Royaume Uni pour récupérer Tanger dont le statut était international. Dans cette affaire, cette action diplomatique a été réalisée en parallèle avec un blocus effectué par la marine royale au tour de la ville de Tanger, pour pousser les anglais à se retirer. Moulay Abderrahmane, à son tour, avait nommé à Londres, un ambassadeur brillant de la communauté juive marocaine appelé Mayer MAKNINE. Là il faut rappeler que les exemples qui jalonnent ces épopées diplomatiques ne manquent pas. Ceci montre bien que la diplomatie officielle   marocaine est très ancienne et a été exercée généralement par des diplomates bien avant le protectorat.[7]

En matière de protocole le Royaume a su forger sa propre façon d’être accepté au niveau international. Les règles de conduite héritées sont des vecteurs de réussite lors de l’organisation des conférences et des sommets au Maroc. Ainsi, le Royaume est hautement qualifié et reconnu en matière d’action diplomatique. Avant son indépendance le Maroc a abrité la conférence de Casablanca, ou conférence d’Anfa, qui fut une réunion interalliée , du 14 au 24 janvier 1943 à l’hôtel Anfa de Casablanca. 

La continuité diplomatique en tant que savoir

Sans compter les sommets continentaux ou régionaux, le pays a accueilli, parmi d’autres, de célèbres sommets comme celui du GATT qui a donné naissance à l’OMC en 1994, de la COP 22 en 2016 et un autre sommet en 2018, sur l’immigration, qui a instauré les bases solides du Pacte mondial de Marrakech. Le Maroc continue de constituer une puissance diplomatique crédible au niveau international et une terre stable et accueillante pour l’organisation des sommets.

Le volet multilatéral de la diplomatie, a connu un renforcement des relations, justifié par sa présence dans les organisations régionales et internationales. En Afrique, le pays a abandonné la politique la chaise vide au sein de l’UA et a réintégré sa place qui lui revient au sein de cette organisation dont il était membre fondateur au début des années soixante.  

 La diplomatie marocaine s’exerce aisément, par des fonctionnaires très bien formés au sein de l’Académie marocaine des études diplomatiques, du ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, qui défendent les intérêts du Royaume au sein des représentations diplomatiques et des organisations internationales.  

Reconnue pour sa diplomatie autonome vis-à-vis des puissances et du reste des Etats du monde, la diplomatie marocaine est aussi préventive. Elle essaie d’anticiper le maximum pour éviter que des litiges surgissent et minent ses relations avec les pays. La diplomatie du Royaume est souvent en mesure d’anticiper et de   fermer le plus tôt possible les dossiers de litige avec d’autres acteurs politiques.   Depuis quelques décennies, la couverture diplomatique du Maroc continue d’augmenter en nombre de représentations diplomatiques. Dans tous les continents, plusieurs ambassades et de consulats ont été ouverts.

Concernant les dispositifs diplomatiques choisis, le Royaume ne cherche qu’une alliance de défense basée sur la stabilité, la sécurité collective et le bon voisinage régional et international. Le Maroc veille sur la stratégie du contre-encerclement face à ceux qui veulent nuire à ses intérêts. L’affaire du poste frontalier « Guerguerat », situé au sud du Royaume, séparant la Mauritanie et le Maroc, est un exemple vivant de cette stratégie de désencerclement.  

 La présence marocaine dans les différents types de diplomatie

En effet, Parallèlement, en plus de la diplomatie officielle il existe plusieurs volets de débats et de pouvoirs du verbe qui représentent une autre forme de diplomatie. Notre intérêt n’est pas de toutes les citer. Néanmoins, on essaiera de les étaler succinctement pour rappeler leur intérêt dans la conduite des relations internationales du pays. Car, chacune de ces diplomaties pourrait soutenir la diplomatie traditionnelle et l’aider à atteindre ses objectifs. 

En parallèle avec la diplomatie classique ou traditionnelle, la diplomatie parlementaire joue un rôle important dans la défense des intérêts vitaux du pays. Les Chambres du Parlement marocain n’ont pas manqué, ces dernières années, à défendre   les constantes nationales, liées à la première cause nationale et de faire entendre les positions officielles marocaines au niveau universel. La carte jouée par les deux chambres marocaines est considérée un complément important dans un milieu caractérisé par l’internationalisation de l’action parlementaire.

Ainsi, le Maroc a participé au Forum parlementaire afro-latino-américain « AFROLAC », de 2019. La déclaration constitutive a été signée par les présidents des deux Chambres du Parlement marocain, du Parlement panafricain, du Parlement latino-américain et des Caraïbes, de l’Union parlementaire africaine, du Parlement d’Amérique centrale, du Parlement de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest et du Parlement andin.

 Le Parlement marocain est aussi membre observateur du FOPREL depuis 2014. Ce Forum des présidents des Parlements d’Amérique Centrale, des Caraïbes et du Mexique comprend les présidents des Parlements de dix pays (Guatemala, Belize, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, République dominicaine, Mexique, et Porto Rico). Dans tous ces réunions interparlementaires les représentants des chambres marocaines définissent la politique nationale et défendent les intérêts de premier ordre du Maroc.

En outre, la diplomatie économique marocaine est devenue exemplaire. Car, en plus de la défense de la cause nationale, elle attire de plus en plus les investisseurs étrangers, en leur préparant les conditions favorables, en créant des partenariats divers et en augmentant les échanges commerciaux. Le renforcement du positionnement stratégique du pays se confirme par son apogée en industrie de l’aéronautique, l’automobile, le secteur bancaire, le tourisme et les assurances.

Lors du message adressé par SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu le Glorifie, à la 1ère conférence des ambassadeurs, organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, du 30 août au 1er septembre 2013 à Rabat. « Nous invitons également le gouvernement à œuvrer en coordination et en concertation avec les différents acteurs économiques des secteurs public et privé, en vue de faire connaître les atouts économiques que recèle notre pays… Nous considérons, à cet égard, Nos ambassadeurs comme des soldats devant déployer tous leurs efforts au service des objectifs économiques de leur pays. »

En matière de diplomatie religieuse, le Royaume qui prône un Islam modéré et ouvert a toujours constitué le trait d’union de la prolifération d’un courant islamique pacifique entre le nord et le sud. Les Papes du Vatican ont visité le Royaume en 1986 et 2019. L’identité du Royaume est fondée sur le rite malékite, la doctrine Ash’arite et le soufisme. D’ailleurs, le courant malékite qui se réfère à l’imam MALEK est le plus accepté et répandu en Europe, au nord de l’Afrique et en Afrique subsaharienne. Ainsi, dans le cadre de la coopération religieuse extérieure, le Royaume veille à la formation des imams des pays amis en Afrique et en Europe. Rien qu’en 2013, afin de promouvoir un islam de « tolérance », le Royaume a signé un accord pour la formation de près de 500 imams maliens. Le Royaume continue d’aider aussi financièrement et spirituellement les courants tolérants à construire les lieux de culte.  

A signaler aussi, que SA MAJESTE LE ROI monarque chérifien, descendant du prophète que Dieu l’Assiste, est considéré à la fois : Commandeur et Emir des croyants, puis président du Comité Al-Quds. Cette responsabilité spirituelle lui a accordée la rénovation de plusieurs synagogues au même titre que les mosquées et les églises avec leur différents courants. Cela sans omettre la place de l’Emir des croyants, qui joue depuis longtemps, un rôle diplomatique de taille au Moyen-Orient, pour la continuité des pourparlers arabo-israéliens.  

La diplomatie culturelle se trace comme objectif de faire connaitre et partager avec autrui la culture du pays.  C’est aussi une forme de valorisation de son identité culturelle au service de sa diplomatie officielle. Le gouvernement marocain qui part des mêmes principes, continue de construire des centres culturels à l’étranger, comme ceux de Bruxelles, Montréal et dans d’autres villes dans le monde. Depuis son indépendance, le Royaume a distribué des bourses d’études au profit des étudiants des pays du Sud, particulièrement africains.

 Lors du message adressé par SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, à la 1ère conférence des ambassadeurs, organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, du 30 août au 1er septembre 2013 à Rabat : « Quant à la diplomatie culturelle, il importe de lui accorder l’appui et l’encouragement qu’elle mérite, notamment la mise en place de maisons du Maroc, de centres et de services culturels à l’étranger. Il importe également d’intensifier les activités artistiques, d’organiser des foires et des expositions, de faire connaître le patrimoine civilisationnel et culturel du Maroc, pour en accroitre le rayonnement à l’étranger et de mettre en relief son identité unifiée, authentique, riche et plurielle. »

En complément avec sa diplomatie officielle la diplomatie culturelle marocaine est un indicateur fort de l’amélioration de l’image du pays. Dans le même volet culturel, lors du COP 27 organisé en Egypte en novembre 2022, c’est l’art culinaire du Royaume qui a été choisi pour servir à manger aux participants. Possédant une cuisine variée et riche, de renommée internationale et demandée partout, la diplomatie culinaire marocaine a rayonné en Egypte.

La diplomatie sportive marocaine est née à son tour pour montrer le principe « Nation Branding »[8]  que le Royaume a toujours adopté pour garder son image de marque et par l’organisation des grandes manifestations sportives afin de le faire connaitre à travers le monde. Le Royaume a tenté plusieurs fois sa chance en vue d’organiser la coupe du monde de football. Par contre, cette fois-ci, la participation de l’équipe nationale marocaine à la coupe du monde de football au Qatar 2022, a rendu unis : arabes, africains, musulmans, juifs et le reste du Sud.  

Les supporteurs de l’hémisphère sud de la planète ont presque en entier a applaudi les « Lions de l’Atlas ». Plusieurs spectateurs ont admiré les valeurs humaines, particulièrement les liens familiaux hérités des grands-parents partagés par les joueurs avec leurs familles. Alors que les joueurs marocains, montrant au monde entier, des valeurs combien estimés par la majorité des habitants de la terre. A l’opposé, certains, sont venus défendre officiellement et ouvertement les associations des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres (LGBT).

Aussi, concernant la diplomatie sécuritaire, il y a lieu de rappeler que le Royaume est connu pour son soutien aux pays amis, dans le cadre bilatéral et multilatéral, par la formation, la fourniture de conseils, l’échange d’informations et de renseignements qui pourraient anticiper ou éradiquer les différentes formes de violences : crimes transnationaux, terrorisme et autres. Ce ne sont pas les exemples qui manquent plusieurs attentats ont été détournés en Europe et des terroristes ont été arrêtés grâce aux services spéciaux marocains.

Dans le même sillage la diplomatie militaire marocaine est très présente. Depuis son indépendance le Maroc a participé à la formation des cadres ou des unités militaires des pays amis particulièrement africains, a soutenu logistiquement ceux qui sont dans le besoin à titre d’aide humanitaire et a participé à plus de seize contingents onusiens de maintien de la paix. Il va dans le même sens que le Royaume continue d’abriter dans le cadre du « Lion Africain », la plus grande manœuvre militaire américaine en Afrique avec une dizaine de formations militaires des pays amis. Le Maroc est très avancé dans le domaine de l’intelligence artificielle et possède une ressource humaine très qualifiée pour défendre ses frontières et plus tard faire bénéficier de cette puissance, les pays amis.

En ce qui concerne la diplomatie navale et vue sa position stratégique, le Royaume est un acteur incontournable au niveau continental et international. Dans son histoire, il a toujours accordé un grand intérêt à la militarisation des espaces maritimes et aux infrastructures constituées de ports militaires, de bases logistiques et d’écoles de formation. La diplomatie navale[9] s’exerce selon différents volets, des fois elle devient de coopération avec les amis et fait recours à la prévention. D’autres fois cette diplomatie devient coercitive face à toute atteinte à la sécurité nationale et réactive contre les violations des espaces nationaux. Ainsi, les travaux de la 32ème assemblée de l’Organisation maritime internationale (OIM), tenue à Londres du 6 au 15/12/ 2021, ont permis au Royaume du Maroc d’acquérir un avantage diplomatique, justifié par sa   réélection au sein du Conseil de l’OIM, pour la période 2022-2023.

Parallèlement, la diplomatie sanitaire marocaine a été marquée, comme auparavant à travers l’histoire, par la coopération bilatérale et multilatérale, caractérisée par le soutien aux pays en crise, en envoyant des hôpitaux de campagne, des matériels de santé et des produits pharmaceutiques (médicaments, vaccins…). Les avions du Royaume ont sillonné les cieux encore une fois pour apporter leurs aides précieuses à plusieurs pays amis africains touchés par le COVID19.

En somme, le Royaume est aussi reconnu internationalement par sa maitrise d’autres formes de diplomatie comme celle qui s’intéresse à l’action ou la coopération judiciaire et administrative, au niveau bilatéral ou multilatéral. Dans le volet de la diplomatie territoriale, qui est une diplomatie complémentaire, via l’action politique des collectivités locales et régionales dans le cadre des jumelages avec d’autres collectivités du monde et qui constitue un important acteur dans les relations internationales.  

A travers les indicateurs de puissance diplomatique, ancrés dans l’histoire des relations internationales marocaines, on peut déduire que le Royaume a toujours choisi une politique qui ne reconnait pas la violence comme moyen de résolution des conflits. Par ailleurs ses acquis ne se limitent pas à la diplomatie officielle. Car son savoir ancestral en la matière, touche d’autres formes de la diplomatie qui améliorent son rayonnement international. Comme ouverture, il y a lieu de rappeler que dans le même message adressé à la 1ère conférence des ambassadeurs par SM le Roi Mohammed VI a dit : « Le Maroc, nation séculaire, possède de solides traditions diplomatiques, qui remontent à des lustres et qui obéissent à des déterminants bien définis et à des normes établies. Si, grâce à la compétence, au dévouement et aux efforts soutenus de ses cadres successifs, hommes et femmes, la diplomatie marocaine a accompli d’importantes réalisations, il n’en demeure pas moins qu’on devrait, comme Nous l’avons réaffirmé à maintes reprises, développer des diplomaties parlementaire, civile et locale agissantes, surtout au vu de la place que le parlement, la société civile et les collectivités territoriales occupent désormais dans la Constitution. »


[1] Depuis 788 année de la naissance de la Dynastie Idrisside à nos jours, tous ceux qui ont gouverné le Maroc ont eu comme titre Empereur, Sultan ou Roi. 

[2] Roi arabe qui a pu reconquérir Jérusalem le 02 octobre 1187 et dans un souci de coexistence entre les fils d’Abraham, il a divisé la ville en trois zones entre juifs, chrétiens et musulmans. Les marocains ont participé brillamment à cette guerre ont toujours une porte et un quartier qui porte leur nom de marocains. 

[3] Sultan de la dynastie MERINIDE né en 1297 et mort en 1351.

[4] Sultan de la dynastie SAADIENNE, né en 1459 à Fès et mort en 1603.

[5] Sultan de la dynastie ALAOUITE, né en 1645 et mort en 1727.

[6]Amiral et ambassadeur marocain aux Royaumes Unis et de France nommé par le Sultan alaouite Moulay Ismail en 1698.

[7] Lire histoire diplomatique du Royaume du Maroc écrit par feu Abdelhadi Tazi ancien ambassadeur et historien de la diplomatie. Visiter aussi la fondation Abdel Hadi Tazi au quartier OLM/ SWISSI, à côté de la base aérienne de la Gendarmerie Royale à Rabat.

[8] Lire le livre « Nation Branding » de Keith DINNIE, professeur agrégé à Temple University – Japan Campus (TUJ) qui donne des subtilités et des idées multidisciplinaires, sur l’image de marque de la nation. Il est aussi expliqué dans le livre comment adapter la théorie de la marque à l’image de marque nationale.

[9] Voir page 749 contenant le schéma de la diplomatie navale, Hervé COUTAU-BEGARIE, Traité de stratégie 7°édition, édition : ECONOMICA, 49 rue Héricart , 75015 Paris.