Chers lecteurs le monde change et c’est les êtres humains qui sont les premiers responsables. Du jour au lendemain un virus apparait ou une guerre se déclenche !

Notre éditorial N°22 d’octobre 2023, présente un dossier historique, en plusieurs articles, d’un éminent professeur qui a éclairé les chercheurs sur une parie sombre de l’histoire du Royaume du Maroc qui est méconnue. Pour mieux l’approcher et la connaitre de près, il est encore temps de récupérer les savoirs enfermés dans les manuscrits emportés illégalement pour orner les musées et les bibliothèques européennes.

 Pour une bonne entente entre les voisins de la rive méditerranéenne, tous les pays qui détiennent nos références, notre passé écrit et notre fierté, doivent se rendre à l’évidence. Particulièrement la France, l’Italie et l’Espagne ont le devoir humanitaire de nous rendre non manuscrits.

L’évènement le plus surprenant et le moins attendu est celui de l’opération « Toufane Al Akssaa » tôt le matin du 7 octobre 2023.Cette attaque a été planifiée dans une discrétion totale et avec l’inauguration d’une nouvelle stratégie en faisant appel à des moyens aériens jamais utilisés auparavant. Il parait fort bien que cette fois-ci avec le nombre des morts, de blessés, de prisonniers de guerre et des otages, la résistance palestinienne pourrait avoir des cartes de pression , pour imposer le pouvoir du mot. Cette date nous rappelle la campagne du Sinaï en 1956 et celle d’octobre 1973. on dirait que vraiment l’histoire se répète. Mais avec le choix de l’être humain et non pas un fait de hasard.

 Le dossier de la Syrie intrigue toujours la communauté internationale. Bien qu’il est difficile de le cerner en un seul article, le pays est devenu un laboratoire de plusieurs intervenants gouvernementaux et non étatiques. Le drone qui a attaqué l’école militaire de Homs, est un indice fort d’une frontière devenue poreuse, sans tâches et que le régime n’est plus en mesure de protéger ses abords et ses arrières. Tout le voisinage syrien Turquie, Israël, Irak et les pays du Golfe, y compris l’Iran, doivent comprendre que c’est dans leur intérêt vital de trouver une entente adéquate au conflit, pour investir dans le bien-être de leurs populations.

 Le pouvoir, avec toute son oligarchie, doit partir tôt ou tard pour une nouvelle représentation de la population sur le théâtre politique syrien. Pourvu qu’il ne soit pas poursuivi par la justice et la communauté internationale ! Les populations syriennes ne pardonneraient jamais au pouvoir le terrorisme d’Etat qu’il a commis.

En Afrique, il parait que la République française a appliqué les termes de la convention de vienne de 1961 concernant les représentations diplomatiques et choisi d’appeler au pays son ambassadeur et même cesser la coopération militaire en rappelant aussi son contingent.  

Parallèlement, en République Démocratique du Congo, chaque fois que les élections présidentielles s’approchent, certains acteurs des relations internationales, habitués aux manipulations (garder la mainmise sur les richesses du pays), surgissent dans chaque élection présidentielle, pour créer la débâcle et l’insécurité parmi les populations. Certains ne veulent pas d’un chef d’Etat qui défend les intérêts de son pays et montre son indépendance vis-à-vis des puissances coloniales et le président actuel excelle en la matière. Les interventions d’un congolais politologue, expert panafricain nous donne une idée sur la réalité du terrain.  

Pour rappeler l’appétit croissant de certaines puissances, le volet économique de ce numéro, donne une idée synthèse sur les métaux rares ou métaux stratégiques qui sont à l’origine des guerres.  

 Bonne lecture.