Les facteurs de déclin du voisin algèrien ne cessent de devenir alarmants particulièrement en ce qui concerne son dirigisme militaire et ses vertiges diplomatiques, qui pourraient être à l’origine de son implosion que nul ne peut arrêter. Son influence en Afrique et dans le monde arabe est faible et sa carte est perdue avec l’Egypte pour changer sa position contre le Royaume du Maroc.

Une armée très confiante mais sans expérience
Cette mainmise militaire sur les institutions de l’Etat existe depuis le coup d’État des années 1960 et la guerre du sable de 1963, raison de cette obsession du régime qui a essayé de créer tout type de tensions sur le territoire marocain. Si une guerre éclatait dans l’Est ou le sud du pays, l’armée algérienne habituée aux casernes et la cuisine servie au réfectoire va surement laisser sa peau. 

L’Algérie ne trouvera pas de pièces de rechange pour ses équipements car la Russie en a besoin, et là s’ajoute la bêtise d’une armée qui n’a pas de stratégie profonde ni de doctrine à part le gaspillage des munitions en faveur d’une guerre psychologique face à un rival très résiliant. La Russie est l’un des pays les plus puissants du monde et n’a pas réussi à sécuriser ses frontières. Qu’en est-il d’un pays dans lequel les responsables ne se déplacent pas dans la région de la Kabylie sans grande force militaire ? 

Quant aux expériences sur le terrain, il n’y a rien de mal à ce que le sommet de la pyramide militaire soit entièrement infirme, uni par l’intérêt du pillage des richesses du pays. Ainsi, on voit que l’intervention du régime militaire dans les institutions de l’État encourage des dérapages diplomatiques qui sont devenus une risée de la communauté internationale. N’est-il pas vrai que les militaires doivent être subordonnés aux politiques ? Si les dirigeants du Palais « Mouradiya » continuent à convoquer les ambassadeurs à chaque fois qu’un pays reconnait le Sahara marocain, le pays devient encore plus ridicule. Car, ce n’est pas à lui de décider des politiques extérieurs des Etats souverains.

.                                                                                                              

Une diplomatie marquée par lironie du sort

 Longtemps la classe dirigeante en Algérie a fait la promotion du nassérisme et du nationalisme arabe, notamment en attaquant les monarchies du monde arabe. Ses fausses élites ont massacré ceux qui ont conduit leur pays à l’indépendance et oublié que c’est à cause d’eux que les protectorats français et espagnols ont frappé à nos portes.  

La haine contre le Maroc s’est accrue lorsqu’il a annexé légalement, ses provinces du sud, et les ambitions du voisin ont commencé à ouvrir la voie à la conquête d’un couloir dans l’Atlantique pour exporter leur pétrole et encercler le Maroc. Le régime inhumain a expulsé les civils marocains, vers le milieu des années soixante-dix, qui avaient grandement contribué à fournir la souveraineté alimentaire aux Algériens, grâce à leur travail dans le secteur agricole et des services.  

Depuis des décennies, l’armée a encadré le prétendu mouvement de libération du Sahara, mais les vaillantes Forces armées royales ont pu mettre fin à leur ambition, et ce malgré leur étroite coopération avec plusieurs armées révolutionnaires expérimentées dans la guérilla. Faute de ressources humaines, l’armée nationale populaire algérienne a même forcé des enfants sahraouis, sans respecter leurs droits, à participer aux opérations de déminage et les ont enlevés à leurs parents afin d’être formés dans les pays où l’éducation militaire était plus dure. On les chargé de haine par les faux discours et sensibilisations, contre le Maroc. Au lieu de commencer par les cours élémentaires ont les a déboussolés avec une fausse idéologie. Pourtant l’Algérie et ceux qui sont entre ses mains croient être musulmans.

Cette mauvaise charge intellectuelle a accompagné la nouvelle jeunesse algérienne, qui croit à la désinformation des réseaux sociaux financés par le pouvoir et ne connaît pas l’histoire fraternelle qu’ont vécue les ancêtres et les pères. Malgré l’explosion interne qu’a connue l’Union soviétique, le voisin de l’Est est resté fidèle à ses intérêts et ceux de ses maîtres. Au nom du soutien aux mouvements de libération, le régime continue de mentir à lui-même, à sa population et à une poignée d’Etats, qui commencent à réviser leurs positions.  

Sachant que l’Algérie est constituée de plusieurs ethnies capables prêtes à tout moment de demander l’autonomie ou même l’indépendance, à cause des inégalités sociales et régionales entre les Wilayas. Dans ce contexte, afin de blanchir de l’argent et de voler les revenus du carburant, l’armée a alloué d’énormes budgets à l’achat d’équipements. La majeure partie provient de la défunte Union soviétique et de la Russie Fédérale. Malheureusement, l’argent du peuple a été gaspillé et détourné vers des banques extérieures.

Ainsi, après plus de soixante ans après l’indépendance, la diplomatie militaire est toujours aux commandes et son pays s’implique dans des problèmes qui n’ont rien à voir avec ses intérêts, au nom du soutien des causes perdues.

Percée diplomatique marocaine dans le bilatéral

De nos jours nul n’ignore la défaillance de la crédibilité diplomatique algérienne. Longtemps le voisin de l’Est a mobilisé toutes ses ressources humaines et financières au dépend de ses populations qui vivent la précarité dans un pays riche en pétrodollars et attendent le soutien social de la junte militaire. Le gouvernement a changé, en vain   ces dernières années, les ministres des Affaires étrangères et son personnel diplomatique en introduisant, même les personnels militaires.   

Malgré ces initiatives malheureuses et inadaptables au moment, on assiste à l’ouverture de plusieurs consulats étrangères dans les villes du Sahara marocain, qui augmentent la folie et le nombre de fautes graves commises par les dirigeants algériens. Cette tendance se poursuit grâce à la compétence et au niveau professionnel de la diplomatie marocaine.  

L’Algérie devenue déboussolée ne jouit plus de la confiance des Etats islamiques, arabes, occidentaux et africains, car son ingérence dans les affaires des autres la rend égalementvulnérable à n’importe quel complot. La doctrine politique marocaine n’a jamais accepté un tel scénario, et préfère voir l’Algérie stable et en sécurité. Toutefois, la prudence est de rigueur car le voisin est sur le chemin du gouffre. Il y a assez de facteurs qui justifient une implosion possible et l’effondrement du système.

La diplomatie multilatérale algérienne en deuil   

L’automne algérois approche   et une nouvelle campagne a commencé contre le Maroc lorsque l’Algérie n’a pas réussi à insérer sa république artificielle dans les partenariats de certains pays. Elle n’a pas profité de ses erreurs lorsque la Russie et la Chine ont refusé de le faire, sachant que ces deux pays entretiennent des relations anciennes et étroites avec la junte au pouvoir.

Tous les pays ont suivi la même approche, à l’exception de la Tunisie, qui n’a pas respecté les recommandations diplomatiques du Japon lors de la dernière réunion de l’année dernière en se cachant sur le fait que le POLISARIO est reconnu par l’Union Africaine. Le pays contributeur à la coopération a sur le champ réagi en faveur du Maroc.

Dans ce contexte, lors du nouveaux Forum Japon-Afrique, le représentant de la république fantoche est venu sans invitation participer avec un passeport algérien et une pancarte créée pour la circonstance, sur laquelle est inscrit le nom d’une entité non reconnue par l’ONU. Cette réaction non attribuée à une diplomatie professionnelle a fait chuter l’Algérie du haut de la falaise, car il s’agit d’un enfantillage qu’aucun pays n’a entrepris auparavant.  

L’Algérie est devenue la risée de l’actualité internationale. Plus tard le voisin de l’Est a tenté sa chance pendant la dernière semaine lors du Forum Indonésie-Afrique et Chine -Afrique, mais sans résultat. Car il n’a pas saisi ou fait semblant d’oublier que la décision a été déjà prise à Accra.

Carte algérienne perdue avec l’Egypte

Depuis les Pharaons l’Egypte avait des relations avec les Royaumes amazighs. Le Maroc et l’Egypte ainsi que l’Ethiopie qui ont une histoire ancienne et antique, sont    des Etats centraux de l’Afrique. Plusieurs marocains se sont établis en Egypte lors de leur retour du pèlerinage. Ils ont proliféré un islam tolérant malikite et soufie qui est encore présent sur le territoire égyptien. On trouve jusqu’à présent des descendants marocains en Egypte dont les fils de la Zaouia Chadilia.

 Dans le passé, plusieurs marocains mariés aux égyptiennes leur ont réservé dans leur pays, une chambre qu’on appelle « Masria ». De nos jours, connues pour leur beauté et les soins accordés à leurs foyers, plusieurs femmes marocaines sont mariées en Egypte. On n’a pas besoin d’être désinformé par ceux qui attendent l’occasion de court-circuiter les relations entre frères.

L’Egypte a déjà reçu une délégation de l’Etat fantoche lors de la session parlementaire africaine. Mais plus tard tout est entré dans l’ordre. L’Algérie a intégré dans les manœuvres militaires les forces armées égyptiennes et la sage diplomatie marocaine n’a pas réagi. Car elle croit en la sincérité des politiques du Caire.  

Le Maroc adopte une politique multi-alignée. Il ne s’intègre pas dans les choix stratégiques des Etats souverains. En 1963, lorsque l’Egypte a soutenu l’Algérie contre le Maroc a présenté officiellement les prisonniers militaires égyptien et après l’affaire a été clause définitivement. C’est une carte perdue à l’avance pour le pouvoir algérien qui veut créer la zizanie entre deux peuples frères.

Le Royaume a été exemplaire dans le soutien de l’Egypte lors de la guerre d’octobre 1973 en envoyant un important contingent militaire et lors des accords de Camp David en 1979, en soutenant la reconstruction de la paix entre les antagonistes. 

Par contre, plusieurs Etats arabes, dont l’Algérie ,  ont soutenu l’ex -URSS contre le peule musulman Afghan et ont cessé leurs relations diplomatiques avec le pays des pharaons. Ces mêmes républiques qui croient défendre la légitimité internationale, ont aussi gelé l’adhésion de l’Egypte au sein de la Ligue et Arabe et transféré son siège en Tunisie. Ainsi le Maroc a été toujours bien écouté et pris en considération par la majorité des Etats arabes et particulièrement par les monarchies qui ont un poids considérable au niveau régional et international. Cela permet de déduire que les alliances du Royaume sont fortes par rapport au voisin de l’Est.

Encore la diplomatie marocaine a été le meneur et le défenseur acharné de la réconciliation arabe et du retour de l’Egypte à sa place traditionnelle au sein de la Ligue.  D’aillers,via son ministre des affaires étrangères et son ambassadeur accrédité à Rabat, l’Egypte a reconnu officiellement la marocanité du Sahara en 2015.

La coopération militaire avec l’Ethiopie pourrait concerner la formation dans les écoles militaires marocaines qui ont une renommée continentale et internationale, qui permet aux Forces Armées Royales de participer à la politique d’ouverture du pays sur le continent africain et partager ses retours d’expériences. Il ne faut pas oublier que plusieurs présidents africains ont étudié dans l’une des écoles militaires marocaines.

L’Egypte a des relations très étroites en Afrique avec des régimes qui ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur son Sahara et les écoles militaires de l’Egypte reçoivent leurs stagiaires pour les former. Jamais le Royaume n’a demandé des comptes rendus concernant les relations militaires égyptiennes.  

En fait la dérive militaire et diplomatique algérienne n’est plus à la mode. Rien ne se cache. Car chaque pays défend ses intérêts stratégiques. La grande surprise sera la probable reconnaissance du Sahara marocain par l’Ethiopie la pseudo république pour construire une nouvelle architecture de l’Union Africaine. La communauté internationale est devenue de plus en plus consciente de cette mascarade créée par l’Algérie et des choix stratégiques marocains basés sur le multi alignement et la coopération égale à égale, avec les Etats du Sud global et du Nord.