Longtemps unis face au pacte de Varsovie, les alliés ont toujours assuré leurs populations du bien fondé de leurs valeurs et les causes défendues en commun accord. N’ayant plus d’ennemi commun, aspirant tous aux mêmes buts, leurs intérêts vitaux géopolitiques et géoéconomiques, sont devenus leur priorité avant toute alliance.
Les deux principaux piliers de l’occident qui sont l’UE et l’Amérique du Nord sont conscients de la montée en puissance de la Chine et d’autres puissances émergentes, qui vont encourager sans choix, le multilatéralisme international. Devant un fait sans changement, les alliances occidentales et leurs amis d’ailleurs, ne feront que retarder la Chine montante et gagner les délais.
Pour s’en convaincre, sera fait recours au vide stratégique de l’UE, considérée parmi les acteurs politiques des relations internationales et les tentions d’intérêts divers entre ses membres d’une part et ceux de l’OTAN.
Une UE née sans stratégie de défense commune
L’Europe des 27 sans Royaume Uni suite au Brexit du début de l’année 2021, continue d’aspirer à avoir une politique cohérente et une stratégie de défense commune. Souvent, dans l’histoire de l’UE, lorsqu’il s’agit de prendre une décision stratégique concernant la politique commune de défense ou une même décision diplomatique le vieux continent devient un ensemble d’Etats désunis[1] .
En effet, se retournant au passé on trouve que, selon la stratégie de sécurité[2] , les responsables européens donnent priorité aux menaces liés au terrorisme, à la prolifération des armes de destruction massive ADM, les conflits régionaux, les déliquescences des Etats qui concernent la mauvaise gouvernance des affaires publiques et la criminalité organisée.
Pour faire face à ces menaces l’UE, soucieuse d’assurer sa sécurité et promouvoir ses valeurs, a opté pour trois objectifs stratégiques. Comment l’UE resterait un acteur mondial, partager la responsabilité de la sécurité internationale à côté des EUA et la Chine ou contribuer pour un monde meilleur ?
Il s’agit tout d’abord de savoir garder l’équilibre entre ses alliées et principalement les EUA, intégrer diplomatiquement la Russie dans ses futurs projets et avoir la confiance de l’Empire du milieu, considéré future superpuissance. Car, si la fin de la guerre froide a laissé le champ libre aux EUA, pour gouverner unilatéralement le monde, la Chine veut reprendre la place de l’ex-URSS et d’autres puissances régionales anciennes ou montantes, veulent participer à la construction d’un monde multipolaire.
Pour une voix unique dans le monde, l’UE qui a longtemps instauré l’Etat de droit et de la démocratie se retrouve de nouveau, par intérêt géoéconomique, en relation avec des régimes autoritaires dans le monde et en son sein, elle ne peut stopper l’émergence des régimes populistes.
Par ses contacts anciens avec le reste du monde, elle doit garder la reconnaissance des autres Etats et participer à la sécurisation des foyers de conflits et participer à leur résolution. Aussi pour se protéger et faire de même avec ses voisins du sud, contrecarrer les menaces terroristes et de prolifération des armes de destruction massive.
L’UE est partie prenante des décisions du Conseil de sécurité sur le terrorisme, particulièrement la résolution 1373 du 18 septembre 2001[3] et 1540[4] du 28 avril 2004. Dans le cadre de l’objectif suivant, qui prévoit la construction de la sécurité dans le voisinage, l’UE participe activement à la résolution des conflits en Lybie et au levant de la méditerranée entre la Turquie, la Grèce et Chypre.
Néanmoins, ligotée par son engagement vis-à-vis de l’OTAN et les intérêts de chacun des pays membres de l’Union, elle n’a ni le poids ni la force adéquate pour imposer une décision unilatérale ou intervenir militairement. Les deux conflits précités montrent largement les limites de cette institution, qui a toujours dépendue de la stratégie de défense transatlantique et ce même après l’effondrement de l’ex-URSS.
Le troisième objectif qui défend le multilatéralisme au sein d’un système onusien, prenant comme référence de base la Charte des Nations Unies, est souvent mis en cause par l’UE et par la majorité des Etats qui critiquent souvent les décisions prises unilatéralement, particulièrement par les EUA.
Ainsi, pour atteindre les objectifs adoptés sous la responsabilité du Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), Javier Solana , il a été décidé de développer : une culture stratégique « propre à favoriser des interventions en amont, rapides et, si nécessaire, robustes », des capacités de défense en ayant recours à des forces armées mobiles et adaptées aux différentes menaces, des politiques cohérentes qui ont les mêmes objectifs, une coopération multilatérale orientée vers le partenariat avec d’autres acteurs politiques internationaux et enfin l’UE doit constituer un acteur mondial de façon à assurer ses responsabilités dans la dans la construction d’un monde meilleur et assurer la sécurité internationale .
Par ailleurs et dans le prolongement de la stratégie européenne de sécurité du 1é décembre 2003 afin de justifier les limites de l’entente entre certains membres de l’Union, il y a lieu de se référer à l’an 2016, en vue d’un avenir stratégique commun de l’UE, le Conseil européen accorda l’établissement d’un Fonds européen de défense qui a eu plus tard, en mai 2019 un budget de 13 milliards d’euros lors du vote du Parlement européen.
La France a proposé une initiative européenne d’intervention (IEI) dont la première réunion ministérielle est concrétisée à Paris, le 07 novembre 2018. Néanmoins, pour ne pas il a été demandé par les responsables de la défense américaine de « ne pas enlever des activités et des moyens de l’OTAN » en faveur de l’IEI. Même le haut responsable de l’OTAN a rappelé la non « substitution de l’UE à ce que fait l’OTAN »[5] .C’est un signal fort de dépendance de la stratégie de défense de l’UE[6] .
Abondant dans le même sens, les Etats du vieux continent ont toujours dépendu du plan de défense stratégique américain, qui menace de réduire les dépenses .Les américains ont traversé l’atlantique pour les soutenir lors du premier et deuxième conflit mondial.
Les colonies ont aussi fourni l’effort de guerre économique et aussi par l’envoi de personnel enrôlé dans les armées de terre. Les européens n’ont pas encore décidé de prendre eux même en compte l’avenir de leur propre stratégie de défense et ce malgré la disparition du monde bipolaire.
Par ailleurs parmi les initiatives timides de l’UE, on cite le projet de recherche technologique concernant un avion de combat pour 2040 et un char de l’Europe, encouragés particulièrement, par la France, l’Allemagne et l’Espagne .Il s’agit d’une réponse forte à la défense des intérêts et des valeurs de l’UE, qui veut prouver son existence dans la carte future d’un monde multipolaire.
La France qui a défendu ce choix depuis la présidence du feu président Jacques Chirac, lors du Sommet Saint-Malo[7] , le confirme encore une fois via son président actuel lors de la 56 ème conférence de la sécurité de Munich [8] du 15 février 2020.
A l’occasion de cette conférence qui est considérée comme organisation non gouvernementale, la France via son président veut que l’Europe, divisée par les intérêts de ses Etats, devienne une puissance stratégique, avec une propre souveraineté, une dissuasion nucléaire et constituant par cette initiative politique une complémentarité entre l’OTAN et le vieux continent.
Autre défenseur sans recul, d’une Europe forte dans l’échiquier mondial, le président français a déclaré à la lettre : « Je vois une Europe beaucoup plus souveraine, unie, démocratique. À horizon dix ans, je vois une Europe qui aura construit les leviers pour bâtir sa souveraineté technologique, de sécurité et de défense, sur les sujets migratoires, en termes alimentaire, climatique et environnemental, et dans sa relation avec son grand voisinage. » Mais, est-ce que les allemands, les pays scandinaves et autres Etats de l’Union sont à l’écoute de cette proposition ?
De son côté, l’Allemagne ne partage pas les propositions formulées par la France en ce qui concerne une politique de défense de l’Union, basée sur des valeurs communes et rendant à l’Europe une place influente au niveau international. Afin de prouver cette vision européenne il a été décidé par les participants à la conférence d’appliquer un embargo sur les frontières terrestres et aériennes libyennes pour faire face à l’introduction des armes au profit des forces en litige.
La bonne intention des pays européens ne peut être appliquée à la lettre. Car, vers l’Est de la Lybie, les Emirats Arabes Unis approvisionnent par air le Général Haftar et l’aide pourrait être par la voie terrestre via l’Egypte.
De même, la Turquie membre de l’OTAN, déplaça l’un de ses navires commerciaux en méditerranée, escorté par ses forces navales pour soutenir militairement le gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Dans ce cas les bâtiments de guerre européens pourraient stationner au large, se consacrer beaucoup plus à l’émigration clandestine ou donner des renseignements complétés par les moyens aériens. Sur le théâtre libyen, les deux principaux belligérants testent de temps à autres du matériel de technologie de pointe, des drones et des munitions interdites par les institutions internationales.
Ainsi, on se demande à l’instar des conflits précédents dans le monde est-ce que le blocus aérien et maritime de l’UE pourrait vraiment arrêter les ambitions et les intérêts des intervenants étrangers ? Avons-nous oublié que c’est l’UE et l’OTAN qui ont laissé l’Irak en feu, se diviser en entité ethniques et religieuses ? Est-ce que ce n’est pas les mêmes organisations qui ont laissé passer les atroces violences en Syrie ? Où sont les valeurs tant chantés et défendus par l’occident ?
Dans leur embargo en méditerranée, vont-ils dénoncer l’un des Etats membres de l’une des organisations impliquées dans la vente des armes ? N’est-il pas vrai que des Etats membres de ces institutions ont laissé certains Etats du Golf créer DAECH et soutenir Al-Qaïda tous deux ennemi de la communauté internationale ? S’agit-il d’un autre partage des zones d’influence ou juste un entretien des accords de Sykes- Picot [9] ?
Pour répondre à une question parmi d’autres, du contrôle effectué par les forces accréditées par l’UE et l’OTAN, il y a lieu de préciser que les derniers incidents et les manœuvres des forces navales présentes en méditerranée ont démontré qu’il n’y a guère d’homodoxe[10] et ce malgré , les traités en vigueur et la disparition du partage dû à la guerre froide et les politiques conflictogènes depuis des décennies, on est devantun grand malentendu entre les membres des deux organisations.
Tout simplement les intérêts nationaux de chacun l’ont emporté sur les accords ou les traités qui unissent les Etats longtemps considérés modérés et défendant des valeurs universelles. Est-ce que la France est le seul membre de l’UE à vouloir utiliser les structures de l’IEI, face à la Turquie?
Dans cet état de fait, au sein de l’UE nul n’a le doute sur le fait, qu’il n’y a pas une cohésion ou une entente au niveau de la politique étrangère de l’Union. Les ententes sont souvent de circonstance et chacun défend son intérêt national avant de se soumettre à la volonté de tous les Etats membres. L’ile de Malte se voit dans ses intérêts vitaux de ne pas s’opposer aux actions diplomatiques de la Turquie.
De même l’Italie déclare ouvertement son désaccord en matière de politique de migration de l’UE, voit ses intérêts en Lybie attaqués non seulement par la France, mais aussi par d’autres Etats étrangers à la méditerranée et regrette de ne pas être soutenue par les Etats membres lors de la pandémie de Covid 19.
La Russie a profité de l’occasion afin d’aider les italiens,en leur procurant des médecins et des équipements de santé .La sortie du Royaume Uni, pilier politico-militaire de l’Union, montre les faiblesses de cette institution régionale, longtemps citée comme étant exemple d’intégration par rapport à d’autres organisations régionales.
Il est toujours utile de se poser les questions suivantes : Face aux tentions de revoir le tracer frontalier, qui va céder et pour qui céder ? Faut-il réviser les textes de la stratégie de défense de l’Union Européenne vers d’une grande autonomie vis à vis de l’OTAN ?
L’Europe qui a vécu des années glorieuses au lendemain de sa reconstruction des décombres de la deuxième guerre mondiale, ne cesse de nos jours, d’afficher les signes faiblesse, des années de la vache maigre.
Bien que son élargissement et sa pacification aient donné l’exemple d’une entente bien fondée, on remarquera plus tard qu’une intégrité économique n’est pas aussi suffisante sans politique et stratégie de défense commune. Il en demeure que le signal de stabilité et d’homogénéité longtemps vanté par les gouvernements de l’Europe occidentale n’est pas arrivé à donner ses fruits.
Au Nord-Est, la Russie est devenue pour certains observateurs, une menace pour les pays scandinaves et les Etats russophiles européens. Le scénario de la Crimée est devenu une référence pour les pays baltiques et les pays voisins de la Russie.
Au sud, autre la migration clandestine stoppée par les Etats de l’Afrique du Nord et la Turquie, le terrorisme avec d’autres conflits fratricides, sont prêts des frontières de l’Union. L’Europe a besoin de l’OTAN aussi bien de l’IEI comme structure d’anticipation et de gains de délai.
Dans ce tourbillon, il ne manquait que la montée en flèche de l’extrême droite dans plusieurs Etats. Un certain populisme, des fois raciste, qui défend la politique citoyenne face à l’arrivée massive des ressortissants étrangers. On assiste à une ère de discordance sociale alarmante comme celle qui a précédé les deux grands conflits mondiaux.
L’élargissement de l’UE au profit de certains pays de l’ancien bloc Est et du sud de l’Europe, moins développés, affichant un retard industriel (Pologne, Roumanie,…) et autres non préparés (Grèce, Portugal et Espagne passés par des graves crises financières) , ajouté à cette union et l’émigration clandestine qui n’a cessé de se répercuter négativement, sur les différents volets socio-économiques du vieux continent, constituant de ce fait, des défis titanesques à ne pas négliger.
D’ailleurs, l’un des piliers politico-économique de l’Europe occidentale a choisi de se désengager de l’Union et le terme de « Brexit » est de plus en plus utilisé par les médias du monde pour désigner la sortie du Royaume Uni de l’Union, à partir du 1er février 2020[11] . Ceci entrave assez la cohésion recherchée par les membres de l’organisation.
Aussi, l’UE n’a pas bien investi économiquement et socialement dans les Etats pauvres avec lesquelles elle a ouvert des marchés et importés leurs minerais ou produits énergétiques. Au sud du continent, comme au nord ou vers l’orient, l’Europe devait garder le soucie permanant de bon voisinage pour mieux protéger ses frontières.
Jusqu’à nos jours le partage des frontières maritimes et terrestres entre grecs et turques est toujours maintenu au statuquo à l’instar du différend sur l’ile chypriote[12] , qui continue de fragiliser les relations entre les deux belligérants. De même, il n’ y’a pas eu de satisfaction totale au sein des nouveaux Etats construits, qui constituaient l’ex- république yougoslave.
Face aux frontières sud de l’Europe, autre que les tentatives d’immigration clandestine, la guerre fratricide en Lybie, le conflit multiforme en Syrie et l’instabilité dans certains pays riverains accompagnés de frappes terroristes sont des éléments qui perturbent la stabilité longtemps souhaitée et menacent le climat des affaires.
Ajoutons à cette situation volatile, les guerres par délégation des différentes puissances en présence (régionales et internationales) le fléau migratoire venant du sud, les dissidents politiques n’ont pas encore trouvé de solutions transparentes et unanimes.
L’arrivée d’un gouvernement de droite au pouvoir en Italie refuse souvent d’ouvrir ses ports aux embarcations transportant les migrants. Néanmoins, la législation internationale interdit de faire revenir les migrants aux ports des pays en guerre comme le cas de la Lybie.
Au nom de l’humanité, des ONG sont entrées en conflit avec certains Etats européens de la rive sud de la méditerranée, qui ne veulent pas coopérer afin de sauver les vies humaines venues de l’Asie et de l’Afrique .Tous ces migrants croient réaliser leur rêve en s’établissant en Europe en vue d’échapper à la pauvreté et aux conflits armés.
D’autres parts, les institutions de l’Union n’ont pas pu éviter les opinions diplomatiques divergentes de chacun des Etats membres, sur les grands conflits contemporains. L’intégration politique de l’union n’est pas en parallèle avec les volets socio-économiques.
Chaque Etat préserve et défend son intérêt géopolitique avant celui de l’Union. Car, certaines puissances ont des relations coloniales très étroites avec les pays du Sud. De facto, la politique divisée n’a pas une seule et unique voie à suivre pour faire entendre sa voix ou pour se défendre face aux EUA et aux puissances émergentes telle que la Turquie.
Dans leurs relations avec le monde les pays de l’Union se font contrarier par certains Etats qui ont préféré être sanctionnés, que de renoncer à leurs intérêts tels que la Russie et l’Iran[13] . Car, les sanctions leur ont appris de se débrouiller localement et à chercher d’autres partenaires que ceux de l’Europe ou des Etats qui leurs en veulent. Donc, s’exposer derechef à des sanctions n’est plus un problème.
Le corona virus a accéléré le retour aux années de vaches maigres, qui est ressenti de plus en plus dans la majorité des économies des pays de l’Europe occidentale et dont le taux de croissance est devenu très symbolique chez les uns,sinon négatif parmi certains pays endettés.
De même, les responsables sont conscients que l’UE n’a toujours pas trouvé de remplacement à sa stratégie de défense commune et indépendante des EUA. Tant que cette union, longtemps citée d’exemple, n’est pas soudée en matière de politique étrangère, elle ne pourrait constituer un pôle à part entière face à la Chine et aux EUA.
Zakaria HANAFIA suivre
[1] Dans la constitution d’une force autre que celle de l’OTAN, choix du fournisseur du gaz entre EUA et Russie et aussi en ce qui concerne les problèmes dus au Covid19 (fermeture frontières, choix du vaccin…)
[2] Lire « une Europe sûre dans un monde meilleur stratégie européenne de sécurité » Bruxelles, le 12 décembre 2003, sur www.cvce.eu/content/publication/2004/10/11/1df.
[3] Cette résolution oblige en résumé, les Etats à la respecter en les invitant à déclarer comme infraction le financement du terrorisme, à geler les fonds suspects, interdire le soutien financier, refuser l’asile aux terroristes, échanger les informations entre Etats, coopérer en matière de justice et d’entraide juridique, transposer en lois internes les mesures de ladite résolution et contrôler les frontières.
[4] En résumé, après avoir soupçonné l’Etat irakien à tort cette résolution vise de priver les acteurs non étatiques des ADM (armes nucléaires, chimiques et bactériologiques.)
[5] Lire page 55 de la revue de défense nationale numéro 821/Juin 2019 ; la mise en garde de la chargée de la sécurité internationale au ministère de la défense américaine et la déclaration du secrétaire général de l’OTAN qui demande aussi à l’UE de garder les marchés de défense de l’UE ouverts aux américains et aux autres Etats qui ne font pas partie de l’Union.
[6]Vendredi. En venant s’exprimer, le 15 décembre 2017, devant les Chefs d’États et de gouvernements de l’UE, Jens Stoltenberg rappelle, hors de question de concurrencer l’OTAN.
[7] Lors du Sommet Saint-Malo les 3 et 4 décembre 1998, le président français Jacques Chirac et le premier ministre Tony Blair appelle à une solidarité de l’Europe pour jouer son rôle sur la scène internationale avec des structures appropriées et des forces militaires adéquates. Il s’agissait de mettre en œuvre les dispositions d’Amsterdam concernant la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), en maintenant les obligations vis à vis de l’OTAN par le respect des articles V de Washington et l’article V de Bruxelles sur la défense collective. Visiter la déclaration sur https://mjp.univ-perp.fr/defense/1998malo.htm
[8] Conférence de sécurité de Munich, est une réunion ad-hoc dont le but est d’encourager la paix et le dialogue dans les relations internationales .Elle a été créé en 1962 par Ewald VON KLEIST, un ancien officier allemand, qui a participé au célèbre putsch manqué de 1944 contre le Chancelier nazi Adolf Hitler.
[9] Traité secret, dont les discussions entre puissances coloniales françaises et britanniques, ont débuté pendant le déroulement du premier conflit mondial, vers la fin de l’année 1915 pour être signé le 16 mai 1916.Sir Mark Sykes est le nom du lieutenant- colonel anglais, conseiller diplomatique, qui a vécu au levant et connaissait la région et François Georges- Picot diplomate français exerçant à Beyrouth en tant que consul .
[11] N’étant pas tous convaincus du profit que peut tirer le Royaume Uni de l’UE, il a été organisé un référendum pendant le mois de juin 2016 et a été à l’origine du Brexit . D’autres Etats ont manifesté leur désarroi et mésentente par manque d’entraides et de solidarité de l’UE suite au Covid 19.
[12] L’ile de Chypre a été cédée par les Ottomans en 1878 et son indépendance lui a été accordée en 1960.Elle est divisée en deux il y a La partie qui parle grecque reconnue par l’ONU et membre de l’UE, avec deux bases militaires anglaises dans son territoire, puis une partie reconnue par la Turquie seule à partir de 1974.
[13] L’Iran constitue un défi par rapport à l’occident et ses alliés. Cet Etat est suspecté d’acheter l’or et d’investir dans l’immobilier.
Zakaria HANAFI
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HANAFI ZAKARIA Docteur en relations internationales, conférencier et expert en géopolitique et sécurité de défense.